dimanche 13 avril 2014

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Je vous propose de lire quelques citations (trouvées sur lefigaro.fr) (sauf la petite dèrniere qui est de moi même) :


« Le ciel est pour ceux qui y pensent.  »

de Joseph Joubert
extrait des pensées


« On n'atteint pas le ciel par un simple saut, Mais nous construisonsl'escalier pour l'atteindre.  »

de Josiah-Gibbert Holland

extrait de gradatim



« Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que n'en rêve votrephilosophie.  »

de William Shakespeare

extrait de hamlet



« Le Ciel ! Couvercle noir de la grande marmite Où boutl'imperceptible et vaste Humanité.  »

de Charles Baudelaire

extrait de le couvercle



« Le but de l'existence humaine est d'atteindre le ciel sur la terre.  »

de James Redfield









« Le ciel , c'est l'âme de la terre , le soleil est notre source de lumière et le ciel est notre source de gentillesse»

de Lou ( moi )










Le ciel est par-dessus le toit

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Le ciel
Le ciel s’étire sur la terre
Il se mire dans la mer
Il vit au rythme des saisons
Il embrasse l’horizon
Il enlace les vallées
Il s’empourpre les soirs d’été
Il s’habille de lumière
Se déchire en un éclair
Il fait le jour, il fait la nuit
Il se conjugue à l’infini
Il fait la pluie et le beau temps
Ses astres brillent au firmament
Il se pare d’un arc-en-ciel
Invente la neige et la grêle
Le ciel se perd dans les nuages
Il paraît qu’il y vit des anges
Par dessus les bois, les campagnes
Le ciel sillonne les montagnes
Il dévoile sa nonchalance
Et je m’endors dans son silence.

Le ciel


Qu'il soit bleu,
gris ou orangé 
le ciel est toujours là ,
au-dessus de nos têtes.
Reflet de nos humeurs, 
on y cherche l'inspiration, 
on l'interroge, 
on l'admire.


dimanche 2 février 2014

Paul Valéry
Le Cimetière marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée!
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d'imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l'abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d'une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
O mon silence!... Édifice dans l'âme,
Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m'accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l'âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m'abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première:
Regarde-toi!... Mais rendre la lumière
Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d'un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l'événement pur,
J'attends l'écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre et sonore citerne,
Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l'attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.
L'insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
A je ne sais quelle sévère essence...
La vie est vaste, étant ivre d'absence,
Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même...
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant...
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L'art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient des pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N'est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d'appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Elée!
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m'enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil... Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non!... Debout! Dans l'ère successive
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme... O puissance salée!
Courons à l'onde en rejaillir vivant.

Oui! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l'étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,

Le vent se lève!... Il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!



vendredi 31 janvier 2014

"L'avion ! L'avion ! qu'il monte dans les airs
 Qu'il plane sur les monts, qu'il traverse les mers
 Qu'il aille regarder le soleil comme Icare
 Et que plus loin encore un avion s'égare
 Et trace dans l'éther un éternel sillon
 Mais gardons lui le nom suave d'avion
 Car du magique mot les cinq lettres habiles
 Eurent cette vertu d'ouvrir les ciels mobiles."


 Guillaume Apollinaire
 





"Souvenez-vous: Au-dessous des mers de nuages... C'est l'éternité"
"Je vole car cela libère mon esprit de la tyrannie des choses insignifiantes"
"On fait un travail d'homme et l'on connaît des soucis d'homme. On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. On attend l'aube comme le jardinier attend le printemps. On attend l'escale comme une terre promise, et l'on cherche sa vérité dans les étoiles"

Antoine de Saint-Exupéry


"Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que toujours vous désirerez ardemment retourner."

Léonard De Vinci


"Les vrais pilotes ne prennent pas tant de plaisir à marcher. Ce qu'ils aiment, c'est voler."

Neil Armstrong

"Le désir du vol est une idée qui nous vient de nos ancêtres, lesquels, aux temps préhistoriques, dans leurs épuisants voyages au travers des terres sans traces, regardaient avec envie les oiseaux planer librement à travers l'azur, à pleine vitesse, au-dessus de tout obstacle, sur la route infinie du ciel"

Wilbur Wright


"Quand je ne chante pas, je fais de l'avion, ou j'en rêve. Ce qui est beau, c'est de faire du rase-mottes dans les nuages. On trouve des routes, on suit des avenues, on se perd..."

Jacques Brel


"Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit de regarder le ciel..."
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux"

Le Petit Prince



"Je me suis libéré des emprises de la terre pour danser dans le ciel sur des ailes, argentées d'un grand brillant.
Je
 suis monté vers le soleil et rejoint les cascades chaotiques de nuages tranchés de lumière où là, j'ai vécu des moments dont vous n'avez jamais rêvé. Couléplané et balancé, si haut dans le silence solaire...
Sus
pendu j'ai pourchassé le vent hurlant, et lancé mon vaisseau au travers de fabuleuses cavernes, pleines d'un air infini.

Haut,
 plus haut, au long d'un délire de bleu brûlant, j'ai survolé les sommets balayé par le vent dans une sérénité que nul aigle, nul alouette n'a jamais vécue. 
Puis, a
lors que mon esprit silencieux s'élevait au travers du sanctuaire inviolé de l'espace, j'ai sorti une main etcaressé le visage de Dieu."

John Gillespie McGee, Jr